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KINESIOLOGIE : UNE PRATIQUE PSYCHO-CORPORELLE EFFICACE

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La kinésiologie s’inscrit aujourd’hui parmi les approches dites psychocorporelles, c’est-à-dire des pratiques qui considèrent que le corps, l’émotionnel et le mental sont intimement liés. Cette vision repose sur un constat désormais largement partagé : ce que nous vivons, ressentons et parfois refoulons, s’inscrit dans notre corps sous forme de tensions, de blocages ou de déséquilibres.


Pour mieux comprendre la kinésiologie, il est intéressant de revenir aux origines de la thérapie psychocorporelle, dont les grands principes ont ouvert la voie à de nombreuses pratiques actuelles.

 


Aux origines : Wilhelm Reich et la notion de "mémoire corporelle"

Dans les années 1930, le psychiatre autrichien Wilhelm Reich, alors élève de Freud, observe que les émotions non exprimées laissent une empreinte dans le corps. Il décrit ce phénomène comme une «cuirasse musculaire» : des tensions chroniques qui se forment là où l’émotion n’a pas pu circuler. Reich est l’un des premiers à affirmer que l’histoire personnelle, les chocs affectifs ou les peurs anciennes peuvent modeler notre posture, influencer notre énergie vitale et même notre caractère.


De cette approche naît une idée fondamentale : le corps et l’esprit ne fonctionnent jamais séparément. Les pensées agissent sur le corps, et inversement, le corps influence notre état intérieur.



La thérapie psychocorporelle : le corps comme porte d'entrée vers l'émotionnel

Dans ce courant thérapeutique, l’accompagnement passe par le corps pour favoriser la libération émotionnelle. Le « bodymind », littéralement corps-conscience, désigne cette unité vivante où :

  • le corps garde en mémoire le vécu personnel,

  • les tensions musculaires peuvent révéler des protections psychiques,

  • le mouvement, la respiration ou le toucher permettent de relâcher ce qui était retenu.


En d'autres termes, le corps parle avant les mots. Lorsque l’émotion ne s’exprime pas, elle s’imprime.



De l'approche psychocorporelle à la kinésiologie : même vision, autres outils

Même si la kinésiologie apparaît plus tard, dans les années 1960 aux États-Unis grâce au chiropracteur George Goodheart, elle partage cette même vision globale de l’être humain. Le Syndicat National des Kinésiologues définit d’ailleurs la pratique comme un accompagnement visant à favoriser un état d’équilibre physique, mental, émotionnel, relationnel et énergétique.


Là où la thérapie psychocorporelle peut passer par la parole ou des pratiques corporelles douces, la kinésiologie utilise un outil spécifique : le test musculaire.


Le test musculaire : un dialogue avec le corps


Le test musculaire permet d’observer la réponse du tonus musculaire face à un stimulus (pensée, émotion, mouvement…).Il repose sur l’idée que le corps réagit instantanément à ce qui le met en cohérence ou, au contraire, en tension.


Ce test sert à :

  • repérer les zones de surcharge ou de faiblesse énergétique,

  • identifier les stress engrammés,

  • orienter les équilibrations corporelles adaptées.


La personne n’a pas besoin de « savoir » ni de verbaliser ce qu’elle traverse : le corps répond pour elle.


Les grandes approches en kinésiologie

Avec le temps, plusieurs branches de la kinésiologie se sont développées. Parmi les plus connues :


Touch for Health – La Santé par le Toucher

Fondée par John Thie, cette méthode relie le tonus musculaire aux méridiens énergétiques issus de la médecine traditionnelle chinoise. Elle vise à soutenir le corps dans sa capacité naturelle d’autorégulation, à relancer la circulation énergétique et à retrouver vitalité et clarté.


Brain Gym - L'Education Kinesthésique

Développée par Paul Dennison, cette approche place le mouvement au cœur des capacités d’apprentissage.Elle aide à améliorer :

  • la concentration,

  • la coordination,

  • la mémoire,

  • la gestion du stress lors d’examens ou de défis cognitifs.


Three in One Concepts

Cette méthode, centrée sur la libération du stress émotionnel, aide à clarifier ce que la personne vit intérieurement, pour l’amener vers plus de liberté de choix et d’alignement dans ses décisions.


Ce que la Kinésiologie n'est pas

Il est essentiel de rappeler que la kinésiologie :

  • ne pose pas de diagnostic,

  • ne remplace pas un traitement médical,

  • ne se substitue à aucune démarche thérapeutique ou médicale.


Elle intervient comme un soutien complémentaire, dans une démarche de mieux-être et de conscience de soi.


En séance, le corps retrouve sa liberté

La kinésiologie permet de se reconnecter à sa propre énergie, à ce qui est juste pour soi, à ce qui demande à se libérer ou à s’ajuster.


C’est une pratique douce, respectueuse, qui accompagne chacun à son rythme, dans une écoute fine du corps et du vécu intérieur.


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